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FutureMag – « La cybermédecine ne doit pas rimer avec automédication », Professeur Olaf Dössell | ARTE Future

Le professeur Olaf Dössel est directeur de l’Institut de génie biomédical et doyen de la faculté de génie électrique et des technologies de l’information à l’Institut de Technologie de Karlsruhe. Il occupe par ailleurs plusieurs fonctions honorifiques et est notamment membre du Council for Research and Promotion of Young Scientists (CRYS), de l’Académie allemande des sciences et techniques acatech et du comité directeur de la société allemande de génie biomédical au sein de la VDE (association allemandes des industries électroniques)

Comment voyez-vous l’avenir de la cybermédecine ? 
 

En tant que chercheur, je suis fasciné par les techniques innovantes qui améliorent les soins médicaux, que ce soit au niveau de la médecine traditionnelle ou des nouveaux champs comme la télémédecine ou les services liés au Web.
Mais je me dois de mettre en garde contre les innovations trop rapides ou irréfléchies. Pour ce qui est des technologies de la santé, le médecin ou l’usager font confiance à un produit et attendent de lui un « plus » en termes de santé et de bien-être. Nous devons prendre garde à ne pas décevoir cette confiance et à ne pas porter in fine attente à l’intégrité physique de la personne traitée. C’est pourquoi il existe de nombreuses lois et directives en vigueur en Europe et qu’il convient de respecter. L’an passé, l’opinion a été alertée par le scandale des implants mammaires qui a montré à quel point certains produits pouvaient engager la responsabilité de la médecine. Des entreprises peu scrupuleuses se sont rendues coupables en enfreignant les lois et normes en vigueur.

Pour simplifier, je dirais que tout produit médical est la promesse d’apporter un certain avantage au patient à condition d’être bien utilisé. Le législateur parle « d’utilisation prévue » ou intended use. Un fabricant doit apporter la preuve que son produit a effectivement une utilité, ce qui n’est possible qu’au prix d’importants tests cliniques à la fois très coûteux et chronophages.

Prenons un exemple : il est relativement simple de mesurer et d’afficher le rythme cardiaque d’un individu – les appareils nécessaires ont conquis le marché. Et ils fonctionnent aussi avec des téléphones portables ou des applis. La promesse « afficher le rythme cardiaque » est claire, et le fabricant peut la tenir sans difficulté. Pourtant, à partir des valeurs affichées, il est difficile de déduire si une personne souffre d’une affection cardiaque ou non. Admettons qu’avec un de ces appareils, un voyant passe au vert pour dire au sportif qu’il peut continuer à s’entraîner et augmenter ses efforts, et que ce même voyant passe au rouge pour lui dire de s’arrêter. Là, les choses se compliquent. Qui est responsable, si l’utilisateur souffre d’une maladie cardiaque que l’appareil ne détecte pas et qu’il tombe raide mort ? 

Le MoleScope est-il un produit d’avenir ?
 

Le MoleScope est un nouveau produit qui promet de distinguer les grains de beauté malins. Que se passe-t-il si sur 100 cas, l’appareil ne reconnaît pas trois mélanomes ? Le patient est persuadé d’être protégé et la découverte de la tumeur maligne intervient trop tard. J’ai beau être fasciné pour les nouvelles technologies, mais l’examen d’un mélanome reste une affaire de médecin ! Si l’aspect d’un grain de beauté change ou devient étrange, il faut de toute urgence consulter un dermatologue ! Le médecin fera lui aussi une prise de vue du mélanome qu’il fera analyser par un ordinateur, mais au final, c’est de son savoir et de son expérience qu’il posera un diagnostic.

Pour résumer, je dirais tout simplement que la technologie est là pour aider le médecin et non pas pour le remplacer. Et c’est la même chose pour la télémédecine.
 

Lire le point de vue du Docteur Markus Müschenich, pour qui « la cybermédecine, c’est l’avenir ! »

 

Faites vous votre avis en regardant notre reportage sur le MoleScope

 

 

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FutureMag – Samedi prochain, dans FUTURE (27/09/2014) | ARTE Future

Cette semaine, FUTURE fait le tour de la planète. Au Niger d’abord, où nous partons à la découverte des innovations qui aident les médecins et les mères à lutter contre la malnutrition chez les enfants. Puis c’est au Japon que nous nous envolons pour imaginer ce qui pourrait être l’avenir de l’énergie solaire : les centrales solaires flottantes. 

200 millions d’enfants sont touchés par la faim dans le monde. Et avec une population grandissante et des ressources limitées, la malnutrition n’a pas fini d’être un enjeu pour l’humanité. Rencontre avec Michel Lescanne, ingénieur en agroalimentaire qui travaille depuis 30 ans sur des compléments alimentaires thérapeutiques qui préviennent les carences alimentaires graves. Puis c’est avec MSF que nous découvrons une manière aussi simple qu’innovante de prévenir la malnutrition : le calcul de l’indice brachial. 

ÉNERGIE – Des centrales solaires flottantes

Pour beaucoup, l’énergie solaire semble être la solution idéale au manque de ressources en hydrocarbures. Seul hic : les champs de panneaux solaires prennent de la place. Sauf si on les installe… sur l’eau. Direction le Japon à la découverte de la plus grande centrale solaire flottante du monde, créé par une équipe d’ingénieurs français. Moins que sur les panneaux solaires, la véritable innovation consiste en l’élaboration de flotteurs capables de les soutenir : les « hydrelio ». 

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FutureMag – « L'Open Data, une garantie de transparence de l'action publique », Axelle Lemaire, Secrétaire d'Etat au Numérique | ARTE Future

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FutureMag – Big data, l’enjeu du pouvoir | ARTE Future

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