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FutureMag – La Lifesaver bottle, la bouteille qui sauve des vies | ARTE Future

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Émission du 15 février 2014

La « lifesaver bottle », inventée par l’anglais Michael Pritchard, est une bouteille qui transforme n’importe quelle eau insalubre en eau potable en quelques secondes. Une invention qui change et sauve la vie de centaines de milliers de personnes qui n’ont qu’un accès très restreint à l’eau potable.

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FutureMag – Richard Stallman : les logiciels libres au secours de la vie privée | ARTE Future

Surveillance de masse : le rêve Staline

« La question n’est plus de savoir si tout le monde aura droit à son quart d’heure de célébrité, mais bien de savoir si l’on pourra encore avoir droit à un quart d’heure d’anonymat… » se demandait déjà en 2010 le journaliste Jean-Marc Manach, dans son ouvrage La vie privée, un problème de vieux cons (Fyp Éditions).

Bien malheureux serait l’internaute qui scanderait « ne rien avoir à cacher », se moquant de la réutilisation de ses données personnelles laissées consciemment ou non en ligne. Car l’exploitation de ces ressources immatérielles affecte directement la vie privée, comme nous l’a récemment rappelé l’affaire PRISM, le programme de surveillance international mis en place par la NSA et révélé par Edward Snowden. « J’ai compris que les smartphones sont en fait le rêve de Staline : ils permettent de suivre et d’écouter tout le monde partout et tout le temps » déclarait ainsi Richard Stallman lors de notre rencontre.

En scrutant vos emails mot par mot, Google sait quand vous comptez prendre vos vacances et ne manquera pas de monétiser cette information en la fournissant à des opérateurs de voyage. Plus encore, lors de son intervention au European Lab, Richard Stallman affirmait « qu’avant de sortir un nouveau système d’exploitation, Microsoft en indique les failles au gouvernement américain, afin qu’il puisse rentrer dans un ordinateur directement pour en surveiller l’utilisateur. »

« Un programme informatique libre peut se définir en 3 mots : liberté, égalité, fraternité.« 

Pour le « gourou » du logiciel libre, l’internaute doit se responsabiliser et reprendre le contrôle de son activité informatique, de son système d’exploitation au stockage de ses données. Les logiciels libres, qui permettent à l’utilisateur de garder le contrôle du programme, s’imposent donc comme une solution face aux logiciels privateurs tels que ceux de Microsoft ou d’Apple :

“Le propriétaire contrôle le programme et le programme contrôle l’utilisateur, c’est un système injuste de pouvoir, affirmait Richard Stallman. Avec un logiciel libre, au moins les utilisateurs gardent le contrôle. S’ils se rendent compte qu’un logiciel les espionnent alors ils peuvent l’enrayer pour qu’il ne le fasse plus. »

Et le développeur informatique d’ajouter : « Un programme informatique libre peut se définir en 3 mots : liberté, égalité, fraternité. Empêcher le partage de programmes informatiques est une atteinte à la société »

Pour découvrir le projet GNU fondé par R. Stallman, c’est ici, et pour retrouver l’interview en format libre Ogg, c’est là.

Par Camille Gicquel
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FutureMag – Les insectes : la nourriture du XXIe siècle ? | ARTE Future

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Émission du 8 février 2014

On a l’habitude de considérer les insectes comme des nuisibles, pourtant demain l’humanité devra peut-être les manger pour survivre. Visite des Laboratoires de l’université de Wageningen, aux Pays-Bas avec Arnold Van Huis, puis de Micronutris, près de Toulouse, avec Cédric Auriol et ses collaborateurs qui produisent des insectes à grande échelle.

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FutureMag – FUTUREMAG sera au UpFest à la Bellevilloise le 20 juin ! | ARTE Future

Pour la première fois, Up Conference s’est allié au Groupe SOS pour organiser une journée dédiée à l’innovation. L’objectif : répondre intelligemment aux défis sociétaux qui s’imposent aujourd’hui dans différents secteurs d’activité. À la veille de la fête de la musique, FUTUREMAG vous plonge dans l’innovation musicale en donnant la parole aux experts qui révolutionnent ce milieu : algorithmes de recommandation, logiciels libres pour la création ou encore radios pirates… Gardez le rythme et rendez-vous le 20 juin à 18h pour tout savoir sur le futur de la musique ! L’événement commencera par la projection d’un reportage inédit signé FUTUREMAG. Suivront une série de keynotes animées par trois intervenants de choix :  – Rémi Bouton, journaliste spécialisé dans la musique depuis près de 30 ans, il est passé par Billboard, l’Express ou encore l’association Tous pour la musique. – Damien Tardieu, co-fondateur et CEO de la start-up Niland, détenteur d’un doctorat en Music Technology et ancien chercheur à l’IRCAM – Alexis Kauffmann, organisateur du premier Festival du Domaine Public, Fondateur de Framasoft, une association consacrée au logiciel libre et de Romaine Lubrique, une association consacrée au domaine public Le site officiel de UpFest, c’est par ici. Pour suivre l’événement sur Twitter : #BienvenueDemain

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FutureMag – FUTUREMAG sera au UpFest à la Bellevilloise le 20 juin ! | ARTE Future

Pour la première fois, Up Conference s’est allié au Groupe SOS pour organiser une journée dédiée à l’innovation. L’objectif : répondre intelligemment aux défis sociétaux qui s’imposent aujourd’hui dans différents secteurs d’activité. À la veille de la fête de la musique, FUTUREMAG vous plonge dans l’innovation musicale en donnant la parole aux experts qui révolutionnent ce milieu : algorithmes de recommandation, logiciels libres pour la création ou encore radios pirates… Gardez le rythme et rendez-vous le 20 juin à 18h pour tout savoir sur le futur de la musique ! L’événement commencera par la projection d’un reportage inédit signé FUTUREMAG. Suivront une série de keynotes animées par trois intervenants de choix :  – Rémi Bouton, journaliste spécialisé dans la musique depuis près de 30 ans, il est passé par Billboard, l’Express ou encore l’association Tous pour la musique. – Damien Tardieu, co-fondateur et CEO de la start-up Niland, détenteur d’un doctorat en Music Technology et ancien chercheur à l’IRCAM – Alexis Kauffmann, organisateur du premier Festival du Domaine Public, Fondateur de Framasoft, une association consacrée au logiciel libre et de Romaine Lubrique, une association consacrée au domaine public Le site officiel de UpFest, c’est par ici. Pour suivre l’événement sur Twitter : #BienvenueDemain

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FutureMag – C’est déjà demain … à Futur en Seine | ARTE Future

Quel élève n’a pas déjà rêvé de faire des expériences de physique spectaculaires pour impressionner ses camarades de classe et mettre du piment à l’école ? Et quel professeur de physique n’a jamais imaginé pouvoir manipuler des éléments radioactifs en toute sécurité dans sa classe ? Grâce au logiciel Virtual-Reality-Experimente, développé par des chercheurs de l’université de Mayence en Allemagne, les travaux pratiques visant à étudier la radioactivité deviennent possible – dans la réalité virtuelle ! Explications avec William Lindlahr, fondateur du projet.

SMARTPHONES ÉQUITABLES – Fairphone 2 : Téléphoner en gardant bonne conscience

Ecran Full HD 5 pouces, double SIM et design innovant : les Fairphones en étonneront plus d’un. Ce mardi 16 juin, l’entreprise sociale du même nom a lancé son deuxième modèle du smartphone équitable. Le but : intégrer et améliorer la première version du produit pour la rendre encore plus performante. Parmi les nouveautés lancées par l’entreprise : l’approvisionnement en minéraux dits « sans conflit », c’est-à-dire obtenus de manière équitable comme l’étain ou le tantale, provenant de la République démocratique du Congo. Fairphone souhaite par ailleurs améliorer son programme de recyclage des déchets électroniques, lancé au Ghana, et investir dans un second fond de prévoyance pour son nouveau partenaire de production en Chine. Mais ces investissements ont un coût qui se répercute sur le prix du produit. Il faudra donc débourser 525 euros pour pouvoir téléphoner l’esprit tranquille !

URBANISME – Matrioshka, le mobilier urbain connecté

Quatorze est un jeune collectif d’architectes à l’origine de Matrioshka, un mobilier urbain connecté et nomade. Dotée d’une table escamotable et de chaises, cette structure hybride est à la fois un lieu de convivialité, de co-working, une borne de recharge et de Wifi. L’innovation produit ainsi de l’énergie pour alimenter des prises grâce à différents systèmes intégrés : une éolienne à palme, une hydro-éolienne et des panneaux photovoltaïques, pour un débit de 600 w/heure. Encore à l’état de maquette, Matrioshka devrait bientôt agrémenter nos berges et nos avenues !

ENVIRONNEMENT – Des plantes pour mesurer le taux de pollution

Utiliser des plantes pour mesurer le taux de pollution dans la ville, c’est le projet des deux jeunes étudiants-ingénieurs de Ganymede. Pour ce faire, les végétaux insérés dans des cylindres métalliques sont munies de capteurs qui mesurent le taux de photosynthèse. Car ce dernier varie fortement en fonction de la qualité de l’air. Une lumière verte est diffusée quand l’air est pur, et passe du orange au rouge lorsqu’il est pollué. Installées en réseau, ces plantes urbaines produisent des données disponibles en Open Data et qui pourraient servir à cartographier les zones les plus sensibles de la ville. Une façon utile de réintroduire les plantes dans l’espace urbain !

SANTÉ – Un bonnet et un t-shirt connectés pour diagnostiquer l’épilepsie

Plus rapide que les diagnostics traditionnels de l’épilepsie, qui consistent à attendre de pouvoir observer des anomalies de l’activité cérébrale d‘un malade installé dans une chambre d’hôpital, le neuronote est un dispositif connecté qui permet d’effectuer le diagnostic depuis le domicile du patient. Une fois équipé du bonnet et du t-shirt bardés de capteurs électro-physiologiques, l’activité cérébrale peut être observée à distance, ce qui augmente considérablement les chances d’enregistrer une crise et donc d’être pris en charge rapidement !

IMPRESSION 3D – De la peau imprimée en labo !

 

INTERNET DES ANIMAUX – Bienvenue dans le monde des vaches connectées

Et si vous suiviez la santé de votre vache… par SMS ? Grâce aux biopuces développées par la startup Biopic et implantées dans les animaux, un éleveur peut désormais surveiller son troupeau à distance. Équipées de capteurs, elles envoient des données telles que la température ou le taux de glucose directement dans le Cloud. L’éleveur, lui, reçoit des alertes via texto en cas d’urgence, comme les périodes de chaleurs ou d’ovulations des bêtes par exemple. “Le but est d’apporter un tableau de bord à l’éleveur”, explique Frédéric Roullier, physicien, éleveur et fondateur de la startup. Si cette dernière vise avant tout les éleveurs bovins, elle envisage aussi d’utiliser ces puces pour les élevages de chiens et de chevaux. De vrais geeks, ces animaux !

APPLICATION – Une plateforme pour notifier immédiatement les effets indésirables des médicaments

Nausées, vomissements, courbatures… Les médicaments provoquent parfois des réactions qui ne sont pas souhaitées. Si ces dernières sont souvent précisées dans les notices, certaines personnes peuvent réagir plus fortement que d’autres aux substances. Ce sont les médecins et les pharmaciens qui, traditionnellement, font remonter l’information aux autorités compétentes dans chaque pays, lesquelles informent l’EMA (European Medecines agency). Née en 2013, My eReport de la start-up eVeDrug, propose aux patients de déclarer spontanément en ligne les effets indésirables lorsqu’ils les ressentent. Ils peuvent ainsi voir si d’autres patients en Europe ont connu les mêmes effets. Les résultats sont ensuite transmis directement à l’EMA pour qu’elle réagisse plus rapidement. Une nouvelle forme de mutualisation à l’échelle européenne !

RÉSEAUX SOCIAUX – Horyou, la plateforme de la solidarité

Fondée à Genève en 2013, Horyou ambitionne de devenir le réseau social mondial des associations. ONG, bénévoles, personnalités et fondations peuvent se créer un profil et se connecter avec d’autres sur cette plateforme. Conçue comme une véritable passerelle, disponible en cinq langues, Horyou veut rapprocher les acteurs de l’innovation sociale animés par les mêmes intérêts. Elle veut aussi  orienter les gens qui souhaitent s’engager, sans savoir par où commencer. En 2014 par exemple, Horyou est parvenue à connecter une association de hip hop new-yorkaise avec des bénévoles tchadiens qui veulent répliquer le projet dans leur pays. Avec Horyou, l’action positive n’a plus de frontières !

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Par Kerstin Acker, Camille Gicquel et Miléna Salci
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FutureMag – C’est déjà demain … à Futur en Seine | ARTE Future

Quel élève n’a pas déjà rêvé de faire des expériences de physique spectaculaires pour impressionner ses camarades de classe et mettre du piment à l’école ? Et quel professeur de physique n’a jamais imaginé pouvoir manipuler des éléments radioactifs en toute sécurité dans sa classe ? Grâce au logiciel Virtual-Reality-Experimente, développé par des chercheurs de l’université de Mayence en Allemagne, les travaux pratiques visant à étudier la radioactivité deviennent possible – dans la réalité virtuelle ! Explications avec William Lindlahr, fondateur du projet.

SMARTPHONES ÉQUITABLES – Fairphone 2 : Téléphoner en gardant bonne conscience

Ecran Full HD 5 pouces, double SIM et design innovant : les Fairphones en étonneront plus d’un. Ce mardi 16 juin, l’entreprise sociale du même nom a lancé son deuxième modèle du smartphone équitable. Le but : intégrer et améliorer la première version du produit pour la rendre encore plus performante. Parmi les nouveautés lancées par l’entreprise : l’approvisionnement en minéraux dits « sans conflit », c’est-à-dire obtenus de manière équitable comme l’étain ou le tantale, provenant de la République démocratique du Congo. Fairphone souhaite par ailleurs améliorer son programme de recyclage des déchets électroniques, lancé au Ghana, et investir dans un second fond de prévoyance pour son nouveau partenaire de production en Chine. Mais ces investissements ont un coût qui se répercute sur le prix du produit. Il faudra donc débourser 525 euros pour pouvoir téléphoner l’esprit tranquille !

URBANISME – Matrioshka, le mobilier urbain connecté

Quatorze est un jeune collectif d’architectes à l’origine de Matrioshka, un mobilier urbain connecté et nomade. Dotée d’une table escamotable et de chaises, cette structure hybride est à la fois un lieu de convivialité, de co-working, une borne de recharge et de Wifi. L’innovation produit ainsi de l’énergie pour alimenter des prises grâce à différents systèmes intégrés : une éolienne à palme, une hydro-éolienne et des panneaux photovoltaïques, pour un débit de 600 w/heure. Encore à l’état de maquette, Matrioshka devrait bientôt agrémenter nos berges et nos avenues !

ENVIRONNEMENT – Des plantes pour mesurer le taux de pollution

Utiliser des plantes pour mesurer le taux de pollution dans la ville, c’est le projet des deux jeunes étudiants-ingénieurs de Ganymede. Pour ce faire, les végétaux insérés dans des cylindres métalliques sont munies de capteurs qui mesurent le taux de photosynthèse. Car ce dernier varie fortement en fonction de la qualité de l’air. Une lumière verte est diffusée quand l’air est pur, et passe du orange au rouge lorsqu’il est pollué. Installées en réseau, ces plantes urbaines produisent des données disponibles en Open Data et qui pourraient servir à cartographier les zones les plus sensibles de la ville. Une façon utile de réintroduire les plantes dans l’espace urbain !

SANTÉ – Un bonnet et un t-shirt connectés pour diagnostiquer l’épilepsie

Plus rapide que les diagnostics traditionnels de l’épilepsie, qui consistent à attendre de pouvoir observer des anomalies de l’activité cérébrale d‘un malade installé dans une chambre d’hôpital, le neuronote est un dispositif connecté qui permet d’effectuer le diagnostic depuis le domicile du patient. Une fois équipé du bonnet et du t-shirt bardés de capteurs électro-physiologiques, l’activité cérébrale peut être observée à distance, ce qui augmente considérablement les chances d’enregistrer une crise et donc d’être pris en charge rapidement !

IMPRESSION 3D – De la peau imprimée en labo !

 

INTERNET DES ANIMAUX – Bienvenue dans le monde des vaches connectées

Et si vous suiviez la santé de votre vache… par SMS ? Grâce aux biopuces développées par la startup Biopic et implantées dans les animaux, un éleveur peut désormais surveiller son troupeau à distance. Équipées de capteurs, elles envoient des données telles que la température ou le taux de glucose directement dans le Cloud. L’éleveur, lui, reçoit des alertes via texto en cas d’urgence, comme les périodes de chaleurs ou d’ovulations des bêtes par exemple. “Le but est d’apporter un tableau de bord à l’éleveur”, explique Frédéric Roullier, physicien, éleveur et fondateur de la startup. Si cette dernière vise avant tout les éleveurs bovins, elle envisage aussi d’utiliser ces puces pour les élevages de chiens et de chevaux. De vrais geeks, ces animaux !

APPLICATION – Une plateforme pour notifier immédiatement les effets indésirables des médicaments

Nausées, vomissements, courbatures… Les médicaments provoquent parfois des réactions qui ne sont pas souhaitées. Si ces dernières sont souvent précisées dans les notices, certaines personnes peuvent réagir plus fortement que d’autres aux substances. Ce sont les médecins et les pharmaciens qui, traditionnellement, font remonter l’information aux autorités compétentes dans chaque pays, lesquelles informent l’EMA (European Medecines agency). Née en 2013, My eReport de la start-up eVeDrug, propose aux patients de déclarer spontanément en ligne les effets indésirables lorsqu’ils les ressentent. Ils peuvent ainsi voir si d’autres patients en Europe ont connu les mêmes effets. Les résultats sont ensuite transmis directement à l’EMA pour qu’elle réagisse plus rapidement. Une nouvelle forme de mutualisation à l’échelle européenne !

RÉSEAUX SOCIAUX – Horyou, la plateforme de la solidarité

Fondée à Genève en 2013, Horyou ambitionne de devenir le réseau social mondial des associations. ONG, bénévoles, personnalités et fondations peuvent se créer un profil et se connecter avec d’autres sur cette plateforme. Conçue comme une véritable passerelle, disponible en cinq langues, Horyou veut rapprocher les acteurs de l’innovation sociale animés par les mêmes intérêts. Elle veut aussi  orienter les gens qui souhaitent s’engager, sans savoir par où commencer. En 2014 par exemple, Horyou est parvenue à connecter une association de hip hop new-yorkaise avec des bénévoles tchadiens qui veulent répliquer le projet dans leur pays. Avec Horyou, l’action positive n’a plus de frontières !

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Par Kerstin Acker, Camille Gicquel et Miléna Salci
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FutureMag – L'autre Petit Livre rouge de Facebook | ARTE Future

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FutureMag – Internet facilite le quotidien des sourds et malentendants | ARTE Future

Langue des signes, sous-titres, interprètes … les méthodes pour lutter contre l’exclusion des sourds et malentendants existent. Elles ne demandent qu’à être généralisées. Les outils technologiques dont nous disposons peuvent servir cette démocratisation. Le futur dans lequel la surdité ne serait plus un handicap majeur est largement à notre portée.

 

Video Remote Interpreting : un interprète sur commande

Depuis une tablette ou un smartphone, on peut aujourd’hui recourir à distance aux services d’un interprète en langue des signes. D’apparence anodine, cette réinterprétation de l’utilisation de visioconférences représente un progrès considérable et facilite le quotidien de milliers de malentendants.

Vineya est une application qui ressemble à n’importe quel service de location entre particuliers. Son originalité réside dans le service échangé : du Video Remote Interpreting.  Le nom de  l’application rend hommage à l’île de Martha’s Vineyard, sur la côte nord est des États-Unis, qui abrita la première communauté de sourds nord-américaine.

 

Sony subtitle glasses : les lunettes qui sous-titrent

Difficile de profiter d’un film lorsqu’on n’en entend pas la bande son. Le sous-titrage est une solution simple, mais malheureusement peu répandue. Ces lunettes développées par Sony permettent de bénéficier de sous-titres lors de n’importe quelle projection.

 

Sign Language Ring : donner une voix aux signes

Le Red Dot Design Award 2013 a été remporté par le Sign Language Ring. Cet outil révolutionnaire servirait  de traducteur automatique et simultané entre la langue parlée et celle des signes. Dans anneaux placés sur les doigts de la personne muette enregistreraient les mouvements de ses mains qui seraient transmis par onde radio à un bracelet porté sur le poignet.

Le mouvement des mains serait alors transcrit en un signal sonore équivalent à du langage parlé. À l’inverse, un micro placé sur le bracelet convertirait la voix humaine en un message texte, affiché sur un écran LCD.

 

Deaf Tech News : l’actualité high tech pour malentendants

Sur le web comme à la télévision, rares sont les chaînes d’information qui proposent du sous-titrage ou une traduction simultanée en langue des signes. La chaîne Youtube  Deaf Tech News propose une revue de l’actualité high tech en langue des signes. Voitures électriques, téléviseurs, téléphones, etc. :  les sujets sont aussi variés que sur n’importe quel site spécialisé. Des innovations adaptées au public sourd sont également souvent présentées.

 

La Deaf Culture sur le web

Une importante culture sourd-muette s’est développée sur la toile, notamment par le biais des supports vidéos comme Youtube .

Sur leur chaîne CODA Brothers, Andy et Ben forment un duo comique atypique puisque muet. Pour que tous puissent cependant profiter de leurs histoires, ils doublent ensuite les vidéos. L’acronyme CODA, ou Child Of Deaf Adults, désigne les enfants (pas nécessairement sourds eux mêmes) nés de parents sourds.

Si Ben et Andy ont peu de concurrence dans le secteur du stand-up muet, le doublage de musique en langue des signes est un phénomène très répandu.

La youtubeuse Allyballybabe a commencé à interpréter ses chansons favorites pour faire ressentir l’émotion contenue dans la musique à une amie sourde. Elle est aujourd’hui suivie par plus de 25 000 abonnés.  

Pour finir, voici une interprétation bilingue (anglais / langue des signes) du Magicien d’Oz, par les enfants de l’école pour sourds et muets de Floride.

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FutureMag – Le vêtement connecté : gadget ou révolution ? | ARTE Future

Pour la première fois depuis sa création en 1967, le Consumers Electronics Show, salon mondial consacré aux high-tech qui a lieu chaque année en janvier à Las Vegas, a présenté un espace entièrement consacré à la mode. C’est la preuve, s’il en fallait une, de la vitalité du secteur des vêtements connectés. Des baskets qui tweetent au sac à main à recharge solaire en passant par les montres et t-shirts qui contrôlent votre rythme cardiaque…Voici venue l’ère de la garde-robe augmentée. Composés de tissus high-tech qui entremêlent fibres classiques et micro-capteurs connectés à nos smartphones, ces vêtements permettent de mesurer et d’analyser en temps réel un pan croissant des activités de notre corps.

L’Europe aura été l’une des premières à parier sur cette technologie, lorsqu’en 2005 Bruxelles finance Biotex, un programme de recherche visant à élaborer des textiles connectés pour un suivi de personnes à la santé fragile. Depuis, d’autres acteurs sont apparus proposant des vêtements de plus en plus intelligents dans une multitude de domaines :

– Pour le bien-être et le divertissement : certains vêtements changent désormais de couleurs selon votre humeur ou calculent votre temps de sommeil idéal.  – Pour le fitness : maillots, chaussettes, semelles deviennent des outils d’auto-mesure et de coaching qui calculent et communiquent nombre de foulées, degré de sudation, fréquence cardiaque, état de fatigue… – Pour la télésurveillance des personnes à risque : des vêtements spécifiques pour femmes enceintes, bébés, personnes âgées, ou même pompiers, détectent les phénomènes corporels inhabituels pour mieux donner l’alerte. – Pour le traitement des maladies chroniques : certains vêtements pourraient veiller sur l’hypertension, appeler un numéro d’urgence, ou même injecter une dose d’insuline à un diabétique.

A l’avenir, les champs d’utilisation des textiles high-tech pourraient donc bien être infinis. En attendant, les prototypes font peu à peu place à des offres élaborées, dans un marché ouvert où se côtoient géants du sport, des nouvelles technologies et start-up pleines d’ambition. Il y a quelques jours, à Las Vegas, les petits Lyonnais de Cityzen Sciences ont fait sensation avec leur D-Shirt. Un prototype de maillot connecté pour les sportifs pros (testé par le Stade toulousain, l’ASSE, l’Asvel). La start-up française ne cache plus son intention de devenir un leader mondial sur le marché. Mais, outre-Atlantique, plusieurs sociétés, notamment à Montréal, font figure de solides concurrentes. C’est le cas du Carré Technologies qui s’est positionné sur le créneau du sport d’élite après avoir équipé de combinaisons de veille médicale les astronautes de l’agence spatiale canadienne. Côté poids lourds, Adidas et Nike se tiennent en embuscade, tandis que Intel et Microsoft multiplient les annonces. La haute-couture s’est aussi très vite emparée du phénomène. La ligne Court Circuit a ainsi lancé en 2013 les premières robes connectées, dont la Twitter dress. Les couleurs et les motifs de la robe sont contrôlables instantanément par les fans via Twitter et une application iPhone. 

Mais ce n’est pas le seul vêtement connecté à un réseau social. Trois étudiants du MIT, l’une des plus prestigieuses universités du monde, ont mis au point un gilet connecté à Facebook qui se gonfle d’air au fur et à mesure qu’une de vos publications est « likée », donnant la sensation d’être véritablement câliné. De quoi redonner un peu de réalité à nos relations sociales virtuelles. 

Au-delà de l’effet de mode, nombreux sont ceux qui voient là un nouvel eldorado pour l’industrie numérique. Une étude récente de Forrester montre que 12% de la population adulte américaine s’imagine très bien porter des vêtements intelligents. En France, certains se risquent même à dire qu’ils seraient l’une des clés de la reprise industrielle. François Hollande et Arnaud Montebourg ont fait du textile connecté l’un des trente-quatre domaines prioritaires du Programme d’investissements d’avenir. Les textiles intelligents font par ailleurs l’objet de plusieurs programmes européens. Comme celui lancé en septembre dernier au Centre allemand de recherche sur l’intelligence artificielle (DFKI).

Il y aurait déjà aujourd’hui quelque15 milliards d’objets équipés de capteurs et d’étiquettes intelligentes à travers le monde. Pas une semaine, sans qu’une nouvelle étude ne prédise le boom des années à venir : 40, 50, voire même 80 milliards d’objets connectés d’ici 2020 ! On imagine assez aisément la quantité de données qui seront générées par ces nouveaux équipements. Pour les analyser et en offrir des traitements adaptés à chacun, reste donc à concevoir des applications spécifiques pour nos smartphones et autres tablettes. Une nouvelle architecture numérique se dessine qui, à l’avenir, permettra de mieux utiliser/croiser d’immenses bases de données.

Les vêtements connectés doivent encore séduire leur public pour entrer dans les usages. L’auto-mesure a ses limites. Dans bien des domaines, l’expertise humaine demeure irremplaçable. Certaines utilisations « gadgets » disparaîtront probablement, au profit d’autres qui sauront se rendre incontournables. Plusieurs défis sont encore à relever : à commencer par la démocratisation de ces textiles encore très coûteux. D’ores et déjà, une nouvelle industrie se met en place, où les détenteurs de savoir-faire existants et les créateurs de compétences nouvelles s’associent pour faire du vêtement connecté un objet indispensable de la garde-robe de demain.

Voir notre reportage sur les vêtements intelligents