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FutureMag – Richard Stallman : les logiciels libres au secours de la vie privée | ARTE Future

Surveillance de masse : le rêve Staline

« La question n’est plus de savoir si tout le monde aura droit à son quart d’heure de célébrité, mais bien de savoir si l’on pourra encore avoir droit à un quart d’heure d’anonymat… » se demandait déjà en 2010 le journaliste Jean-Marc Manach, dans son ouvrage La vie privée, un problème de vieux cons (Fyp Éditions).

Bien malheureux serait l’internaute qui scanderait « ne rien avoir à cacher », se moquant de la réutilisation de ses données personnelles laissées consciemment ou non en ligne. Car l’exploitation de ces ressources immatérielles affecte directement la vie privée, comme nous l’a récemment rappelé l’affaire PRISM, le programme de surveillance international mis en place par la NSA et révélé par Edward Snowden. « J’ai compris que les smartphones sont en fait le rêve de Staline : ils permettent de suivre et d’écouter tout le monde partout et tout le temps » déclarait ainsi Richard Stallman lors de notre rencontre.

En scrutant vos emails mot par mot, Google sait quand vous comptez prendre vos vacances et ne manquera pas de monétiser cette information en la fournissant à des opérateurs de voyage. Plus encore, lors de son intervention au European Lab, Richard Stallman affirmait « qu’avant de sortir un nouveau système d’exploitation, Microsoft en indique les failles au gouvernement américain, afin qu’il puisse rentrer dans un ordinateur directement pour en surveiller l’utilisateur. »

« Un programme informatique libre peut se définir en 3 mots : liberté, égalité, fraternité.« 

Pour le « gourou » du logiciel libre, l’internaute doit se responsabiliser et reprendre le contrôle de son activité informatique, de son système d’exploitation au stockage de ses données. Les logiciels libres, qui permettent à l’utilisateur de garder le contrôle du programme, s’imposent donc comme une solution face aux logiciels privateurs tels que ceux de Microsoft ou d’Apple :

“Le propriétaire contrôle le programme et le programme contrôle l’utilisateur, c’est un système injuste de pouvoir, affirmait Richard Stallman. Avec un logiciel libre, au moins les utilisateurs gardent le contrôle. S’ils se rendent compte qu’un logiciel les espionnent alors ils peuvent l’enrayer pour qu’il ne le fasse plus. »

Et le développeur informatique d’ajouter : « Un programme informatique libre peut se définir en 3 mots : liberté, égalité, fraternité. Empêcher le partage de programmes informatiques est une atteinte à la société »

Pour découvrir le projet GNU fondé par R. Stallman, c’est ici, et pour retrouver l’interview en format libre Ogg, c’est là.

Par Camille Gicquel
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FutureMag – « Les robots ça veut dire plus d'humain », Entretien avec Jean-Christophe Baillie | ARTE Future

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FutureMag – « Entre art et technologie, le video mapping », Samuel Bianchini | ARTE Future

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FutureMag – E-Fan, le décollage de l'aviation électrique | ARTE Future

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FutureMag – Innovation frugale : peut-on vraiment faire mieux avec moins ? | ARTE Future

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FutureMag – Ces hommes qui impriment des maisons | ARTE Future

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FutureMag – Berlin : En roue-libre dans la « ville-vélo » | ARTE Future

Berlin fait rêver plus d’un innovateur. Des fermes urbaines aux hackerspaces en passant par les jardins collaboratifs, l’agglomération recèle d’espaces afin de répondre aux attentes des citadins. Et les amoureux des deux roues ne sont pas en reste, comme venaient en témoigner un par terre d’experts lors du dernier séminaire de La Fabrique de la Cité, organisé en juillet dernier dans la ville. L’occasion de partir à la rencontre de ces visages qui réinventent la capitale allemande, pour mieux l’adapter à la petite reine. 

 
Par Kerstin Acker, Agathe Wolff et Camille Gicquel

voir le reportage diffusé dans Futuremag

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FutureMag – Olivier Desbiey (CNIL) : « Fournir ses données auto-mesurées à une assurance est comparable à ouvrir une boîte de Pandore » | ARTE Future

Dans le cadre de ses travaux d’innovation et de prospective, la CNIL s’est penchée sur les enjeux éthiques et de protection des données que soulèvent les nouvelles pratiques et les nouveaux services liés au corps, au bien-être et à la santé.
Nous voyons émerger de nouveaux usages dans la société avec la démocratisation des objets capteurs et capteurs connectés. Or en France les données de santé sont une catégorie de données particulières, considérées comme sensibles, qui ne peuvent pas être traitées de la même manière que les autres. Elles ne peuvent être collectées qu’avec le consentement des individus, et doivent faire l’objet d’une sécurisation renforcée en particulier lorsqu’elles sont utilisées dans un contexte médical… Cela nous a conduit à réfléchir à la nature réelle des données issues de ces capteurs. Doivent-elles être soumises à la même réglementation que les données traditionnelles de santé ?  Le nombre de pas, cycles du sommeil, rythme cardiaque, repas, calories dépensées ne sont pas nécessairement à proprement parler des données médicales, mais sont en revanche des indicateurs de l’activité et des comportements de l’utilisateur. Ces capteurs que l’on porte sur soi ou qui sont présents dans notre environnement en disent long sur le mode de vie d’une personne et peuvent éventuellement permettre d’inférer sur son état de santé actuel ou futur.

Certaines entreprises d’assurance utilisent-elles ces données ? Qu’en font-elles ?

Le rôle des assureurs et des mutuelles dans cet écosystème est particulièrement intéressant à observer. Ils ont en effet un intérêt direct à « subventionner » ces services et outils car ils doivent normalement permettre d’améliorer les comportements individuels des assurés. L’intérêt des assureurs peut être perçu comme légitime et plusieurs exemples dans le monde montrent leur engagement dans ce domaine : ainsi en France, Axa a annoncé en 2014 un partenariat avec Withings visant à récompenser certains assurés utilisant le podomètre connecté de la marque. Axa offrait le capteur en contrepartie de données sur l’activité de l’utilisateur, en l’occurrence son nombre de pas, qui était ensuite utilisé par l’assurance pour récompenser les personnes atteignant un certain seuil. Axa n’avait pas d’accès direct (en temps réel) aux données qui restaient la propriété de Withings. L’usage des données ainsi collectées par les assureurs n’est pas sans poser de questions. Il s’agit d’une nouvelle logique de « usage-based insurance », dans le prolongement du « Pay as you drive » (payez selon votre conduite) qui permet à l’assuré de payer en fonction des kilomètres parcourus et dans une certaine mesure de son comportement de conduite. Pour le quantified self, on pourrait donc parler de « pay as you walk » que l’on pourrait décliner sur d’autres indicateurs comme le poids ou le sommeil par exemple. Certains acteurs comme Apple (via Healthkit) ou Samsung (via SAMI) ont des stratégies de plateforme et agrègent tellement de données qu’ils peuvent avoir une vue d’ensemble sur nos vies. Il y a donc une question éthique qui se pose : celle d’un risque de discrimination des utilisateurs sur la base de leur « bon » ou « mauvais » comportement ou de l’analyse algorithmique de données en apparence anodines collectées dans le cadre de l’internet des objets. De manière prosaïque, à l’ère du big data aucune donnée n’est réellement anodine, un monde dirigé par les données porte donc en lui un véritable choix de société.

En Europe nous n’en sommes qu’aux prémices, mais qu’en est-il outre-Atlantique où la pratique est plus répandue ?

Aux États-Unis, c’est une nouvelle fois le monde des mutuelles et des assurances qui est particulièrement actif au travers des programmes de « corporate wellness ». Si un employeur est en capacité de démontrer que ses employés sont en moyenne plutôt actifs, il a alors un élément pour mieux négocier son contrat. L’idée est donc moins d’enregistrer des données sur une personne précise, que de monter que ses employés bougent. Yahoo ! a par exemple équipé ses 11 000 salariés de bracelets connectés. C’est un contexte culturellement différent car la loi est plus ouverte concernant l’usage des données. On peut les échanger contre des tarifs avantageux. En Europe, on porterait une attention particulière sur la qualité du consentement des employés, qui peut poser question lorsqu’il intervient dans une relation de subordination employeur-employé. Un employé serait-il véritablement en position de pouvoir refuser un équipement de ce type ?

Peut-on imaginer que les entreprises européennes tendent demain vers ce modèle ?

Si l’on regarde en France, sur 100 euros dépensés en matière de santé, 97 euros sont utilisés de manière curative, et seulement 3 euros pour la prévention. Il est donc certain que les outils de prévention vont se développer, de manière opportuniste ou non. Cela représente un intérêt évident pour les acteurs publics et privés. Une fois équipés, les individus vont être incités à prendre soin de leur santé. Mais un système proche du système américain me semble encore lointain. On sait que les gens qui ont intérêt à partager leurs données sont ceux qui estiment être plus performants que la moyenne et qu’ils pourraient obtenir des avantages pour cette raison. Le risque, c’est que cela crée une pression sur les individus qui refusent de partager leurs données, qui seraient considérés comme suspects, comme s’ils avaient quelque chose à cacher alors même qu’ils voudraient simplement protéger leur intimité. Reste aussi la question de savoir si les individus savent réellement à quoi ils s’engagent. On a souvent tendance à sur-valoriser les avantages et gains immédiats (réductions, cadeaux,…) et à ne pas anticiper les effets potentiellement négatifs à long terme. Ils pourraient se rendre compte que c’est une boîte de Pandore qu’ils ont ouverte quand 10 ans plus tard, ils ne pourront plus courir aussi vite et se bouger autant. C’est pour cette raison que la qualité du consentement est cruciale. La manière dont il est recueilli est donc essentielle et nous militons pour qu’il soit plus clair, notamment par le design du service. On recommande par exemple aux services en ligne de proposer un tableau de bord du parcours de leurs données aux utilisateurs afin qu’ils aient une vue d’ensemble et qu’ils puissent voir où partent leurs données et agir dessus. Placer l’utilisateur en situation de contrôle de ses propres données est aujourd’hui une priorité !

Par Camille Gicquel
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FutureMag – Olivier Desbiey (CNIL) : « Fournir ses données auto-mesurées à une assurance est comparable à ouvrir une boîte de Pandore » | ARTE Future

Dans le cadre de ses travaux d’innovation et de prospective, la CNIL s’est penchée sur les enjeux éthiques et de protection des données que soulèvent les nouvelles pratiques et les nouveaux services liés au corps, au bien-être et à la santé.
Nous voyons émerger de nouveaux usages dans la société avec la démocratisation des objets capteurs et capteurs connectés. Or en France les données de santé sont une catégorie de données particulières, considérées comme sensibles, qui ne peuvent pas être traitées de la même manière que les autres. Elles ne peuvent être collectées qu’avec le consentement des individus, et doivent faire l’objet d’une sécurisation renforcée en particulier lorsqu’elles sont utilisées dans un contexte médical… Cela nous a conduit à réfléchir à la nature réelle des données issues de ces capteurs. Doivent-elles être soumises à la même réglementation que les données traditionnelles de santé ?  Le nombre de pas, cycles du sommeil, rythme cardiaque, repas, calories dépensées ne sont pas nécessairement à proprement parler des données médicales, mais sont en revanche des indicateurs de l’activité et des comportements de l’utilisateur. Ces capteurs que l’on porte sur soi ou qui sont présents dans notre environnement en disent long sur le mode de vie d’une personne et peuvent éventuellement permettre d’inférer sur son état de santé actuel ou futur.

Certaines entreprises d’assurance utilisent-elles ces données ? Qu’en font-elles ?

Le rôle des assureurs et des mutuelles dans cet écosystème est particulièrement intéressant à observer. Ils ont en effet un intérêt direct à « subventionner » ces services et outils car ils doivent normalement permettre d’améliorer les comportements individuels des assurés. L’intérêt des assureurs peut être perçu comme légitime et plusieurs exemples dans le monde montrent leur engagement dans ce domaine : ainsi en France, Axa a annoncé en 2014 un partenariat avec Withings visant à récompenser certains assurés utilisant le podomètre connecté de la marque. Axa offrait le capteur en contrepartie de données sur l’activité de l’utilisateur, en l’occurrence son nombre de pas, qui était ensuite utilisé par l’assurance pour récompenser les personnes atteignant un certain seuil. Axa n’avait pas d’accès direct (en temps réel) aux données qui restaient la propriété de Withings. L’usage des données ainsi collectées par les assureurs n’est pas sans poser de questions. Il s’agit d’une nouvelle logique de « usage-based insurance », dans le prolongement du « Pay as you drive » (payez selon votre conduite) qui permet à l’assuré de payer en fonction des kilomètres parcourus et dans une certaine mesure de son comportement de conduite. Pour le quantified self, on pourrait donc parler de « pay as you walk » que l’on pourrait décliner sur d’autres indicateurs comme le poids ou le sommeil par exemple. Certains acteurs comme Apple (via Healthkit) ou Samsung (via SAMI) ont des stratégies de plateforme et agrègent tellement de données qu’ils peuvent avoir une vue d’ensemble sur nos vies. Il y a donc une question éthique qui se pose : celle d’un risque de discrimination des utilisateurs sur la base de leur « bon » ou « mauvais » comportement ou de l’analyse algorithmique de données en apparence anodines collectées dans le cadre de l’internet des objets. De manière prosaïque, à l’ère du big data aucune donnée n’est réellement anodine, un monde dirigé par les données porte donc en lui un véritable choix de société.

En Europe nous n’en sommes qu’aux prémices, mais qu’en est-il outre-Atlantique où la pratique est plus répandue ?

Aux États-Unis, c’est une nouvelle fois le monde des mutuelles et des assurances qui est particulièrement actif au travers des programmes de « corporate wellness ». Si un employeur est en capacité de démontrer que ses employés sont en moyenne plutôt actifs, il a alors un élément pour mieux négocier son contrat. L’idée est donc moins d’enregistrer des données sur une personne précise, que de monter que ses employés bougent. Yahoo ! a par exemple équipé ses 11 000 salariés de bracelets connectés. C’est un contexte culturellement différent car la loi est plus ouverte concernant l’usage des données. On peut les échanger contre des tarifs avantageux. En Europe, on porterait une attention particulière sur la qualité du consentement des employés, qui peut poser question lorsqu’il intervient dans une relation de subordination employeur-employé. Un employé serait-il véritablement en position de pouvoir refuser un équipement de ce type ?

Peut-on imaginer que les entreprises européennes tendent demain vers ce modèle ?

Si l’on regarde en France, sur 100 euros dépensés en matière de santé, 97 euros sont utilisés de manière curative, et seulement 3 euros pour la prévention. Il est donc certain que les outils de prévention vont se développer, de manière opportuniste ou non. Cela représente un intérêt évident pour les acteurs publics et privés. Une fois équipés, les individus vont être incités à prendre soin de leur santé. Mais un système proche du système américain me semble encore lointain. On sait que les gens qui ont intérêt à partager leurs données sont ceux qui estiment être plus performants que la moyenne et qu’ils pourraient obtenir des avantages pour cette raison. Le risque, c’est que cela crée une pression sur les individus qui refusent de partager leurs données, qui seraient considérés comme suspects, comme s’ils avaient quelque chose à cacher alors même qu’ils voudraient simplement protéger leur intimité. Reste aussi la question de savoir si les individus savent réellement à quoi ils s’engagent. On a souvent tendance à sur-valoriser les avantages et gains immédiats (réductions, cadeaux,…) et à ne pas anticiper les effets potentiellement négatifs à long terme. Ils pourraient se rendre compte que c’est une boîte de Pandore qu’ils ont ouverte quand 10 ans plus tard, ils ne pourront plus courir aussi vite et se bouger autant. C’est pour cette raison que la qualité du consentement est cruciale. La manière dont il est recueilli est donc essentielle et nous militons pour qu’il soit plus clair, notamment par le design du service. On recommande par exemple aux services en ligne de proposer un tableau de bord du parcours de leurs données aux utilisateurs afin qu’ils aient une vue d’ensemble et qu’ils puissent voir où partent leurs données et agir dessus. Placer l’utilisateur en situation de contrôle de ses propres données est aujourd’hui une priorité !

Par Camille Gicquel
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FutureMag – C’est déjà demain #39 : l’échappée des vélos les plus innovants du monde | ARTE Future

Un vélo qui mesure automatiquement votre performance quand vous roulez ? C’est possible ! Lancé par le groupe BMC, le Stromer est doté d’un tableau de bord incrusté sur sa barre centrale et qui récolte les données du cycliste. Celles-ci sont ensuite stockées sur une application dédiée, permettant au sportif de voir l’évolution de ses performances. Muni d’une batterie endurante qui fonctionne sur 150 km, il dispose également d’une assistance électrique qui lui permet d’atteindre 45km/h ! Et le Stromer ne s’arrête pas là : ses roues, une fois bloquées lors du départ du cycliste, détectent lorsqu’un indésirable tente de les forcer. Des lumières commencent alors à clignoter automatiquement et le propriétaire est alerté sur son smartphone. De quoi dormir sur ses deux oreilles !

Le vélo qui indique la route à prendre

Votre sens de l’orientation laisse à désirer ? L’entreprise Vanhawks a pensé à vous. Une fois la destination entrée dans son vélo, le Valour, celui-ci vous indique le chemin à suivre grâce à des LEDs incrustées dans le guidon. Lorsqu’elles clignotent d’un côté, c’est qu’il faut que vous anticipiez votre virage. Soucieux de garder les yeux du cycliste sur la route, il vérifie même les angles morts à sa place. En cas de danger, les poignées se mettent à vibrer. Une fois n’est pas coutume, ce vélo innovant calcule également votre vitesse, votre distance, les calories que vous brûlez et le temps que vous passez sur votre selle… Des données à retrouver ensuite sur une application mobile. L’Internet des objets fait plus que jamais la part belle à la petite reine !

Le vélo qui clignote comme une voiture

Et si un vélo équipé des mêmes signaux lumineux qu’une voiture pouvait faciliter la circulation des cyclistes ? C’est la conviction partagée par les entreprises Teague et Sizemore Bicycle qui ensemble, ont imaginé le Denny Bike. Afin d’augmenter la sécurité du cycliste, le vélo a été entièrement couvert de LEDs. Certaines forment un halo lumineux autour du vélo afin d’en augmenter la visibilité sur la route. D’autres servent de clignotants pour une meilleure communication avec les autres usagers. Enfin, une barre lumineuse permet de signaler un freinage et ainsi d’éviter toute collision. Ce vélo nouvelle génération a également été conçu de manière à ne pas avoir à acheter d’accessoires supplémentaires. Il est donc possible de détacher le guidon pour en faire… un anti-vol !

Le vélo modulable

Développé par Huge-Design, le vélo EVO peut être équipé de deux plateformes à l’avant et à l’arrière pour transporter tout ce que le cycliste souhaite, même des charges lourdes ! Symétrique, le cadre permet une répartition parfaite du poids sur l’ensemble du deux roues. Petit bonus : de nombreuses pièces du vélo sont imprimées en 3D. Alors, à quand le déménagement sur un deux roues ?

par Alexandre Gabadou et Camille Gicquel