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FutureMag – Vivre sans emballages | ARTE Future

Verre, papier, aluminium… Les 70 millions de tonnes d’emballages ménagers produits dans le monde chaque année prennent différentes formes. Et parmi eux, les plastiques font mouche. Saviez-vous qu’ils représentent à eux seuls 10 % de nos déchets ? 99 % d’entre eux sont par ailleurs fabriqués à base de pétrole, et mettent ainsi des centaines d’années à se dégrader dans la nature… Les déchets forment même ce que l’on appelle communément le “7ème continent”, un amas de déchets équivalent à sept fois l’Allemagne. Pour enrayer cette machine infernale, entreprises, chercheurs et designers se mobilisent pour trouver des solutions. Thierry Ferreira, généticien à l’Université de Poitiers a mis au point avec son équipe un tout nouveau type de plastique : le bio-plastique. Pour cela, ils ont intégré des enzymes responsables de la détérioration naturelle directement dans le plastique. Résultat : après quelques semaines passées dans un bac à composte il ne reste plus rien de vos emballages. Il existe d’autres initiatives pour lutter contre la surconsommation d’emballages et celle-ci pourrait bien vous impressionner. Le jeune designer Aaron Mickelson a retourné le problème dans tous les sens et a créé cinq emballages intégrés directement au produit. Ces protections sont solubles, elles disparaissent donc au contact de l’eau.  Mais le but d’Aaron va bien au-delà des besoins écologiques, comme il l’expliquait au magazine WIRED : “L’objectif de The Disappearing Packaging est d’élargir le débat sur les emballages durables”. Le jeune homme espère ainsi démontrer qu’un conditionnement peut être esthétique et utile. D’autres vont encore plus loin dans la lutte contre les emballages. C’est le cas du mouvement européen “Unpackaged” : de Lyon à Berlin en passant par Londres, il propose une véritable remise en question de nos habitudes de consommation. Ses boutiques d’un nouveau genre vendent les produits en vrac afin de limiter la pollution. Pour y faire vos courses il faudra donc vous munir de vos propres contenants : une bouteille en verre pour votre huile d’olive, un sachet en papier pour votre riz ou un vieux flacon pour votre shampoing.

Par Michel Pari-Bonfils

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FutureMag – Voiture électrique : et maintenant ? | ARTE Future

Au même titre que la majorité de l’électronique portable, la génération actuelle de véhicules électriques utilise des batteries Lithium-Ion. Présentant un meilleur compromis entre poids, prix et autonomie que les batteries au plomb ou au nickel, elles se situent encore largement derrière l’essence dans les trois catégories. La recherche continue donc pour trouver des solutions de stockage d’énergie plus efficaces. En 2013, Volvo dévoilait une technologie permettant de stocker l’électricité dans la carrosserie même du véhicule. La pile à combustible de La Quant e-sportlimousine, présentée au dernier salon de Genève, est alimentée par la réaction chimique entre deux solutions d’eau salée. Même Mercedes participe à la course. La peinture “multivoltaïque” développée par le constructeur allemand serait capable d’emmagasiner non seulement l’énergie du rayonnement solaire, mais aussi celle du frottement de l’air sur le véhicule… Intéressantes en elles-mêmes, ces technologies sont cependant à des années et des centaines de millions de dollars de pouvoir être industrialisées. En installant dans le Nevada la plus grande usine de batteries au monde, Tesla Motors mise donc sur l’amélioration de la technologie existante plutôt que sur la recherche de nouvelles solutions. En 2020, cette “Giga Usine” devrait produire plus de batteries que l’ensemble des acteurs mondiaux n’en ont produit en 2013. Une telle production permettra non seulement de réduire fortement les coûts, mais également d’accélérer radicalement le progrès dans le domaine. Moins chère et plus puissante, la batterie Lithium-Ion devrait donc encore avoir de beaux jours devant elle.

Quel standard adopter pour la recharge rapide ?

Recharger son véhicule chez soi est pratique, mais tout le monde ne dispose pas d’une place de parking équipée d’une prise électrique. Comme il existe des stations service pour les véhicules à essence, un réseau de stations de recharge dites “rapides” se met en place. La densité de ce réseau est cruciale car l’”angoisse de la panne”, ou “range anxiety”, est l’un des obstacles majeurs à l’adoption du véhicule électrique. Or, à travers le monde, trois protocoles de recharge rapide s’affrontent pour devenir le futur standard, empêchant les conducteurs de pouvoir recharger leurs véhicules sur n’importe quelle borne. Le système Japonais CHAdeMO, adopté par Nissan et Mitsubishi, est le plus répandu. Il se heurte cependant à la concurrence du système américain SAE J1772 Combo, soutenu par General Motors. En parallèle, le constructeur Tesla Motors a développé son propre réseau avec les stations Supercharger, alors réservé aux véhicules de la marque. Particularité de ces dernières : la recharge y est gratuite. En juin 2014, Tesla a annoncé son intention d’ouvrir son réseau aux autres constructeurs, à condition que ces derniers participent financièrement à sa maintenance et son développement, afin que le système puisse rester gratuit pour les usagers. Les rares stations proposant les trois systèmes de recharge illustrent l’absurdité de la situation : trois prises de forme différentes proposant la même électricité provenant du même réseau…

La Norvège va-t-elle continuer à montrer l’exemple ?

Avec 43 861 véhicules électriques (VE) en circulation fin 2014, la Norvège est le pays au monde avec le plus grand nombre de VE par habitant. Plus d’un automobiliste norvégien sur 100 a aujourd’hui adopté ce mode de transport. Ces chiffres résultent d’une politique incitative mise en place par le gouvernement d’Oslo. Exemptés de TVA et de taxe à l’achat, les propriétaires de VE sont également dispensés de payer les frais de péages ou de parking. Sur la route, les conducteurs de VE ont également le droit de circuler dans les voies de bus. Cette stratégie s’est avérée payante, puisque l’objectif de 50 000 VE en circulation fixé pour 2018 devrait ainsi être atteint en 2015. Alors que de nombreuses voix s’élèvent pour protester contre les effets économiques pervers de ces mesures, elles devraient donc progressivement être abrogées. Reste à savoir si le marché survivra sans elles ou si la bulle électrique finira par éclater.

Et si l’avenir se jouait en Chine ?

Plus surprenant, en 2014, près de 20 millions de voitures individuelles ont été vendues en Chine. Parmi elles, on compte 75 000 VE soit moins de 0,4 % des ventes. En apparence négligeable, ce total est cependant trois fois supérieur à celui de 2013. L’important potentiel du VE n’a pas échappé au gouvernement chinois, qui compte aujourd’hui dessus pour poursuivre un double dessein. En encourageant le développement de la voiture électrique, Pékin soutient une industrie génératrice d’emploi et fortement exportatrice, tout en participant à la réduction des émissions nationales de gaz à effet de serre. Avec un objectif de 500 000 unités en circulation d’ici la fin de l’année et 5 millions en 2020, la Chine se place assez étonnamment comme le futur eldorado de la voiture électrique et devrait attirer de nombreux constructeurs. Premier marché automobile mondial, la population du géant asiatique pourrait en effet servir de tremplin à plusieurs futurs géants mondiaux.

Mais pour pouvoir assumer ce rôle, il Il lui faudra d’abord résoudre un problème d’ores et déjà critique : le manque crucial d’infrastructures de recharge. Si ce déficit n’est pas rapidement adressé, l’industrie de la voiture électrique chinoise pourrait mourir dans l’oeuf.

Lluis Pino

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FutureMag – Lauren Fletcher : l’homme qui plantait 3 milliards d’arbres | ARTE Future

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FutureMag – Tuto des makers : créer une butte auto-fertile à la maison ! | ARTE Future

Si vous n’avez jamais pensé à protéger vos légumes avec des fleurs, le sixième Tuto des makers FUTUREMAG est pour vous. Découvrez comment créer une butte auto-fertile dans votre jardin ou sur votre balcon… À vos outils ! voir le reportage diffusé dans Futuremag

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FutureMag – Intelligence artificielle : quand les machines élargissent les capacités cognitives humaines | ARTE Future

J’évite de parler d’intelligence artificielle. Les journalistes ont souvent tendance à considérer que l’AI imite les capacités cognitives humaines. Il en résulte tout un battage médiatique, mais aussi la peur que l’intelligence artificielle puisse un jour évincer l’être humain. Je compare volontiers ce phénomène à l’idée qu’un jour, les hommes coloniseront la planète Mars. Mais avant ça, il faudrait remplacer le dioxyde de carbone qui constitue le composant principal de l’atmosphère de la Planète rouge par de l’oxygène. Et pour cela, il faudrait introduire de l’eau, des plantes et des formes de vie animale. Un jour peut-être, quelqu’un trouvera comment rendre Mars habitable, mais ça ne se produira pas avant des siècles. C’est pareil pour l’intelligence artificielle : cette question n’est pas d’actualité. Aujourd’hui, les hommes sont bien plus soucieux de mettre au point des outils capables d’élargir les capacités cognitives humaines.  

Comment ces outils fonctionneront-ils ?

Tout est question de pensée logique. Cela dit, on ne peut pas régler les problèmes humains grâce à une démarche unique. Il existe une multitude d’approches possibles. Nous abordons différemment les questions ouvertes que les questions fermées, dont la réponse se limite à oui ou non. Les systèmes cognitifs ne peuvent élargir efficacement les capacités cognitives humaines que lorsqu’ils sont en mesure de prendre en compte diverses conséquences, et d’examiner véritablement toutes les possibilités …

Peut-on véritablement parler d’intelligence artificielle ?

Une chose est sûre, il ne s’agit en aucun cas d’intelligence humaine. Cela dit, c’est une forme de pensée qui présente des caractéristiques humaines. Car les systèmes cognitifs doivent apprendre à reconnaître certains motifs, à percevoir des signaux faibles au milieu du bruit ambiant, et à identifier un sens dans tous ces signaux. Ces systèmes sont également proches de l’homme dans le sens où ils doivent comprendre les formes d’expressions humaines : les mots, la langue, la prononciation et l’intonation, la visualisation. Les réponses apportées par ces systèmes cognitifs sont précisément celles qu’un être humain trouverait les plus adaptées. Ils se rapprochent en outre de la pensée humaine car ils évoluent sur la base des stratégies pertinentes apprises précédemment.

Quels sont à votre avis les principaux progrès réalisés en matière d’intelligence artificielle ?

Permettez-moi de citer deux exemples. Premièrement, lorsque sur une photo, le système arrive à faire la distinction entre un verre, une tasse, un vase et une bouteille. Tous ces récipients ont des propriétés similaires, tous peuvent contenir des liquides mais nous savons qu’ils sont différents. Deuxième exemple : la dimension orale. Il s’agit là non seulement d’identifier les mots, mais aussi les émotions en arrière-plan. Une machine doit apprendre que l’intonation a une influence décisive sur le sens.

Comment peut-on apprendre à une machine à reconnaître ce genre de différences ?

Il s’agit toujours d’identifier les bons signaux et de pondérer leur degré d’importance afin de capter le sens. Telle est l’architecture fondamentale de tous les systèmes cognitifs. Par exemple, la manière dont les gens contractent les muscles du visage. Votre vis-à-vis est-il heureux, triste, surpris ? Bien comprendre ces signaux et arriver à les interpréter correctement, tel est l’enjeu principal de l’informatique cognitive.

Quel est le défi majeur lié à Watson ?

Le plus grand défi de l’informatique cognitive ce sont les énormes quantités de données en jeu. Si on veut que Watson apprenne à partir des informations qu’on lui fournit, et si on lui explique comment en tirer des conclusions, l’information doit être de très bonne qualité. Or, nous avons constaté que dans la vie réelle, il existait une multitude d’informations erronées. Nombre de personnes expriment leur avis sur des blogs internet ; mais généralement, ces opinions n’ont pas été scientifiquement prouvées et elles sont fausses au niveau factuel. Il s’agit uniquement d’avis personnels. Et parfois, les informations sont inexistantes, contradictoires ou obsolètes. L’utilisation de systèmes cognitifs dans le monde réel dépend souvent de la disponibilité d’informations de qualité, sur lesquelles ces systèmes peuvent s’appuyer.

Qu’est-ce qui rend Watson aussi innovant ?

Quand nous étions enfants, nous avons appris qu’il ne fallait pas poser la main sur une plaque de cuisson chaude. Et nous avons très vite assimilé cette information. Contrairement aux êtres humains, les systèmes d’intelligence artificielle ont besoin d’une multitude de données pour s’entraîner. Nous recherchons des innovations aptes à réduire cette quantité de données.

L’intelligence artificielle pourrait-elle un jour devenir une menace pour l’humanité ?

Non, parce que pour que cela devienne une menace, il faut une motivation. Certes, quelqu’un pourrait utiliser l’intelligence artificielle comme une arme. Mais si une intelligence artificielle était assez intelligente pour pouvoir tuer des gens, elle serait vraisemblablement assez futée pour comprendre que la survie individuelle dépend de la préservation de la biodiversité. L’espèce humaine et les animaux l’ont appris au cours de l’évolution. Or, l’humanité n’est en mesure de comprendre ça que maintenant. Cela peut paraître paradoxal, mais il est probable que l’espèce humaine se détruise elle-même avant que des systèmes d’intelligence artificielle ne soient capables de le faire.

Propos recueillis par Kerstin Acker
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FutureMag – Permaculture : le paradis des plantes | ARTE Future

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FutureMag – Chatbot : dans la tête des robots virtuels | ARTE Future

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Les chatbots sont des agents de conversation virtuels programmés pour interagir avec l’homme. Sur Internet, ils sont capables de répondre à des questions types par reconnaissance linguistique. Mais l’intelligence artificielle va plus loin ! Aujourd’hui, des algorithmes sont capables de déchiffrer le langage non verbal, ou de tester l’homme dans des situations très complexes. A quand des robots doués d’émotions ?

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FutureMag – N'écrasez pas vos cafards, faites-en des robots ! | ARTE Future

En 2009, des neurologues de l’Université du Michigan se lancent un défi : mettre au point un dispositif facile d’utilisation pour mettre en valeur les signaux électriques des neurones humains. Pour Greg Gage, membre de l’équipe et fondateur de la startup, les neurosciences sont plus intelligibles si elles prennent la forme d’une analogie. Les cafards, d’ordinaire considérés comme des petits êtres nuisibles, s’imposent alors comme les meilleurs alliés pour démocratiser la science.

C’est un bel animal, il est invertébré et il possède des propriétés très intéressantes ! Il est doté d’un système nerveux décentralisé et son activité neuronale est assez similaire à la nôtre, même si son cerveau est différent. Son corps est également assez solide pour que l’on puisse y fixer un petit dispositif électronique.”, explique Greg Gage. Si l’insecte, ne possède que 1 million de neurones, contre 100 millions pour l’Homme, il demeure une belle illustration de notre activité cérébrale à petite échelle.

“Hacker” le cerveau d’un cafard

Mais comment fonctionne le dispositif ? Avant de l’installer, il est nécessaire d’anesthésier le cafard en le plongeant dans l’eau glacée.  Il faut ensuite fixer un petit circuit électrique équipé d’un système bluetooth sur sa carapace, et brancher des électrodes à ses antennes. Ces dernières, dotées de capteurs sensoriels et connectées aux neurones, lui permettent de détecter les vibrations de son environnement et de s’orienter. Une fois les électrodes installées, il est donc possible de “tromper” le cerveau de l’animal en lui envoyant soi-même des micro-stimulations depuis une application mobile, laquelle enregistre les données de son activité cérébrale.

Do It Yourself ou torture animale ?

Selon Greg Gage, ces kits n’ont rien de jouets et les gens qui les utilisent sont encouragés à les manipuler avec responsabilité. “Les cafards sont des animaux robustes, ils sont capables de régénérer leur pattes et leurs antennes, mais il n’est nullement question de leur faire du mal. De plus, les décharges électriques ne dépassent pas 55 Hz, ce qui est une fréquence faible, la même qui est utilisée pour soigner Parkinson”. En théorie, les cafards peuvent continuer leur vie normalement après l’expérience, toutefois l’effet réel de l’électricité sur leur corps n’est pas connu.

En 2013, l’association PETA avait lancé une campagne de boycott contre la startup, arguant qu’elle incitait à la torture animale et allant jusqu’à porter plainte auprès du ministre de la Justice de l’État du Michigan. En cause, une campagne sur la plateforme de financement participatif Kickstarter intitulée “Contrôlez un insecte vivant depuis votre smartphone”. Google et Apple avaient alors retiré l’application de leurs sites de vente, avant de la réintroduire suite au soutien exprimé par le directeur de l’Institut National de la Santé Mentale.

Aujourd’hui Backyard Brains vend principalement ses kits à des étudiants et des lycéens. La startup a aussi noué un partenariat avec LittleBit, un magasin de hardware créé par le MIT Media Lab. La startup travaille actuellement avec le New York Hall of Science et projette bientôt de réaliser une expérience dans l’espace avec la NASA.

Alors, vous aussi, conquis par les cafards ?

Par Miléna Salci
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FutureMag – La carte Arduino | ARTE Future

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FutureMag – Tuto des Makers #2 – Le refuge pour abeilles | ARTE Future